27/09/2013

En bref, le vendredi, c'est magique !


 Salut tout le monde ! 

Bon, on s'est fait un retour assez anglophone la semaine dernière, du coup aujourd'hui, c'est pour les Frenchies !

Je n'ai pas croisé d'anecdotes scientifiques cocasses cette semaine, mais j'ai regardé un ou deux films que j'ai bien aimés, du coup j'ai décidé de vous en parler au cas où vous cherchiez un truc à regarder ce weekend.

Vous l'aurez peut-être deviné, ces deux films sont centrés sur le thème de la magie, mais dans des styles assez différents. Si vous avez la flemme de lire, je vous en remets aux affiches et aux bandes annonces.



Commençons par le plus récent et celui que j'ai regardé en premier : 


Insaisissables (Now You See Me) donc, un film franco-américain de Louis Leterrier sorti cette année.
J'avais d'abord été intriguée par le casting : Jesse Eisenberg (The Social Network), Mark Ruffalo (Hulk dans Avengers), Morgan Freeman, Michael Caine (Alfred dans Batman), Mélanie Laurent, et même José Garcia. 
Puis j'ai découvert l'intrigue et je me suis laissée tenter. Un groupe de 4 magiciens aux différents talents braquent une banque parisienne, à distance et en direct, lors d'un de leurs spectacles à Las Vegas. Ce n'est que le premier de leurs coups, et le début de l'enquête conjointe entre le FBI et Interpol les concernant. 
Finalement, Insaisissables c'est un peu comme David Copperfield (le magicien) qui prendrait la direction d'Ocean's Eleven. J'adore ces films de voleurs à grand spectacle et ultra sympathiques (ça doit être à cause de notre culte national d'Arsène Lupin), avec un peu d'action, de belles images (Isla Fisher en train de voler dans une bulle de savon !) et parfaits seul ou entre amis avec un bol de pop corn.


Pas de regrets, je me suis vraiment régalée avec ce film, à tel point que j'ai eu envie tout de suite de voir un autre film dans le même genre, et c'est comme ça que je suis tombée sur :  


Bon, finalement, c'est un tout autre style... 
mais aussi dans un tout autre niveau de cinéma !
Le Prestige (The Prestige) est un film américano-britannique de Christopher Nolan (si si vous connaissez : Batman Begins, Dark Knight etc, Inception... ça commence à vous parler ?) sorti en 2006. Côté distribution on ne s'en sort pas trop mal non plus : Hugh Jackman (X-Men), Christian Bale (Batman), Michael Caine (toujours Alfred, dans Batman), Scarlett Johansson (Avengers, Match Point, Lost in Translation) et même David Bowie ! 
Basé essentiellement à Londres à la fin du 19ème siècle, le scenario nous plonge dans le monde de la magie, et plus précisément dans la relation de deux grands magiciens dont l'amitié laisse place à une compétition professionnelle qui tourne à son tour en une guerre personnelle entre deux esprits brillants et obsessionnels. 



Le Prestige est vraiment un film magnifique, l'intrigue nous tiens en haleine jusqu'au dernier rebondissement (complètement inattendu), l'esthétique visuelle est extraordinaire et le jeu des acteurs exceptionnel. J'espère que vous aurez compris que je le recommande fortement (j'aurais eu du mal à mettre plus de superlatifs dans une seule phrase !). Ne serait-ce que pour voir des acteurs aussi connus de Hugh Jackman et Christian Bale dans des rôles complètement différents de ceux qui les ont rendus si célèbres et dont ils se tirent avec un talent incroyable.


A vous donc de voir lequel de ces films vous parle le plus, selon vos goûts ou votre humeur du moment. Laissez-nous un commentaire pour nous dire ce que vous en avez pensé !

Sur ce, je vous souhaite un excellent weekend et je vous dis à la semaine prochaine !

Min'

25/09/2013

Raspberry Financiers or how to come back in style

Hullo, Hullo,



Yeah, Instagram  makes everything look great
It's been a while since I last wrote here! But it's not because I wasn't writing that I didn't make use of my fingers for the sake of this blog. While the sun was shining, the birds singing and the Britons sun bathing (believe me or not, it was actually a sunny summer), I've been baking (not much tho, going to the pub sounded like a much better idea at the time). And I tried this awesome recipe of my beloved financier.
Here you go :


Ingredients ( about 6 cakes):
  • 50   gr of ground almonds
  • 50   gr  of flour (you can use gluten free)
  • 75   gr of butter
  • 100 gr of caster sugar
  •  4 egg white with a pinch of salt
  • 1 raspberry per cake (or more if you wish). 

Optional:
  • 1/2 ts of vanilla extract (cuiller à café pour les Français).  

Method: 
  •  Preheat your oven at 200°c
  •  Butter your financiers dish (if you don't have any, you can use muffin's one, it does the job as well)
  •  Melt the butter 
  •  In a bowl, mix the almond powder, sugar and flour (add the vanilla essence if you are keen on it)
  • Whip up the egg white until stiff (Christian Grey if you hear me I can cook AND I have a synonyms dictionary) .
  • Add the egg whites gently to the previous mix. When it's done, add the butter slowly. 
  • To finish put one raspberry per cake. 
  • Put in the oven for about 15 min. 

Prepare some tea, relax, eat one cake (or 2), you deserve it.

See you next time for I don't know what yet, but I'm sure it'll be awesome (or not but who cares : ) !
 L. 

PS: If you don't want to waste the egg yolk, you can use them for custard or a nice crème brûlée.


13/09/2013

En bref et en images... Short and sweet with pics


Chers lecteurs, chères lectrices,
Dear Readers,

Aujourd'hui, j'allais procrastiner...
Mais finalement je le ferai demain.

I really didn't have time to write a new post today since I was busy trying out a new brownie recipe that I am sure you will love! I wasn't going to write at all but here's instead a selection of random pics that made me smile lately. There's some wise truths and some not as... sophisticated humour.

Je n'avais vraiment pas le temps d'écrire un nouvel article ce soir, occupée que j'étais à essayer une nouvelle recette de brownie dont je sens qu'elle va vous réjouir les papilles ! Du coup je n'allais pas écrire du tout, mais voici à la place un florilège en vrac de photos qui m'ont fait sourire ces derniers temps. Il y a un peu de tout, des vérités profondes et parfois de l'humour... un peu moins fin.

 



Le chocolat vient du cacao,
qui vient d'un arbre.

C'est donc une plante.

Par conséquent, le chocolat compte
comme de la salade.

Point final.







Quand tu es mort, tu ne sais pas que tu es mort. C'est juste difficile pour les autres.

 

C'est pareil quand tu es stupide.









 LE SAVIEZ VOUS ?


L'océan est salé à cause de toutes les larmes versées par les requins qui veulent juste qu'on leur fasse des câlins.









CALIN !




JE SUIS VIERGE
(Mais ceci est un vieux t-shirt)
Here's what happens
when you fart inside a Smart!


IF YOU DON'T KNOW WHAT THIS IS 
SI VOUS NE RECONNAISSEZ PAS CA
l
l
V


And if you didn't recognise the dude in the cookie pic above, then here's your plan for the week end: cancel everything and start watching Dr Who!

Et si vous n'avez pas reconnu le mec dans la photo sur le cookie plus haut, tout ce qu'il vous reste à faire ce weekend, c'est tout annuler pour commencer à regarder Dr Who !

Have a great week end y'all!

Un super weekend à tous !

Min'

10/09/2013

The Hitchhiker's Guide to the Galaxy


Dearest fellow ape-descended life forms,

I wish I could claim that my long absence was spent exploring the Galaxy to bring you back the really cool aforementioned Guide... I really do... Sadly, nothing even remotely exciting happened in the past few months (well except maybe for a certain event related to L. - but I don't think she'd forgive me if I mentionned it here).
 

Yet don't despair, oh intrepid reader, for the Great Douglas Adams and his bountiful imagination have provided us with ample material for excitment (I can see those of you who have already read this book nodding enthusiastically!). I am of course referring to his world famous 5 book trilogy of The Hitchhiker's Guide to the Galaxy (H2G2).


Writing this post in under 50 pages was a serious challenge for me. To give you an idea, when re-reading H2G2 a couple of months ago, I decided to fold the corner of each page on which I found a funny quote I wanted to use later - by the end, I realised I had marked almost every other page of the book. 
So, in an effort to be synthetic, I asked an expert in keeping-it-short (namely, Ailonn) how he would describe this book, and he replied: "In one word: Improbable." Never could have put it better. Before I lose you completely though, let's start at the beginning:

In the beginning the Universe was created. This has made a lot of people very angry and been widely regarded as a bad move...

Ok let's skip forward a few hundred thousand years...

On an ordinary Thursday, around lunch time, Englishman Arthur Dent sees his house bulldozed down, finds out his best friend (Ford Prefect) is an alien, and barely survives the demolition of the Earth by hitching a ride on a Vogon ship. There starts the most improbable adventure of his life.


After being thrown out into deep space by the Vogons, Ford and Arthur are suddenly saved by another spaceship, just in the nick of time. Here they are now, passengers of the Heart of Gold, a brand new starship prototype propelled by the Infinite Improbability Drive. This is how they find themselves traveling in company of the President of the Imperial Galactic Government, a couple of mice, an Earthwoman called Trillian and a manically depressed robot called Marvin.

Life? Don't talk to me about life!

Guided by the well informed Hitchiker's Guide to the Galaxy (which is well on its way to supplanting the Encyclopaedia Galactica), they wander on a strange quest for quasi-mythical planet Magrathea - no one really knows why, but at least Eddie-the-computer is cheery about it.
On the way, they find out the answer to Life, the Universe and Everything (42), they visit a life size catalog for custom made planets, 2 very agressive missiles are turned into a bowl of Petunias and a very surprised looking sperm whale, and we learn the recipe to a great Pan Galactic Gargle Blaster (please drink responsibly).


I want you so much to read this novel, but just grab the book and read the first page or two, and you'll be convinced of Douglas Adams's hilarious genius far better than by my poor prose. There's no need to be a sci-fi lover to appreciate his work, but it is easier if you are not put off by some absurd sense of humour. 

H2G2 is a great read for everyone (except maybe if you are hyper sensitive to the fate of sperm whales, then you might find some scenes too shocking). It is also the key to understanding all those private jokes people have been making for years around you, answering 42 to every question and asking you at the weirdest times if you remembered to take your towel.

So if you could never get the hang of Thursdays either and are looking for a great read, grab your towel, some peanuts, a copy of the Hitchiker's Guide to the Galaxy and I can promise you some serious fun! 

Min'
Your devoted carbon-based bipedal life form descended from an ape 
(but not from Genghis Khan)

06/09/2013

Que la vie en vaut la peine !

Aujourd'hui j'espère que vous me pardonnerez une brève un peu particulière : c'est un hommage à mon grand-père qui nous a quittés la semaine dernière. Toujours en avance, il avait choisi pour sa cérémonie de funérailles un poème de Louis Aragon, lu par une de ses meilleures amies. Le poème est magnifique et est aussi un beau témoin de la personnalité incroyable qu'était mon grand-père. 

Alors je partage avec vous la version qu'il avait choisie, raccourcie de quelques strophes, plutôt que la version intégrale.

Min'



Que la vie en vaut la peine !

C'est une chose étrange, à la fin, que le monde.
Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit.
Ces moments de bonheur, ces midis d'incendie,
La nuit immense et noire, aux déchirures blondes.

Rien n'est si précieux, peut-être, qu'on le croit.
D'autres viennent. Ils ont le coeur que j'ai moi-même.
Ils savent toucher l'herbe, et dire " je vous aime ",
Et rêver dans le soir où s'éteignent des voix.

[...]

Il y aura toujours un couple frémissant,
Pour qui ce matin-là sera l'aube première.
Il y aura toujours l'eau, le vent, la lumière.
Rien ne passe, après tout, si ce n'est le passant

C'est une chose, au fond, que je ne puis comprendre :
Cette peur de mourir que les gens ont en eux.
Comme si ce n'était pas assez merveilleux
Que le ciel, un moment, nous ait paru si tendre.

[...]

Malgré tout, je vous dis que cette vie fut telle
Qu'à qui voudra m'entendre, à qui je parle ici,
N'ayant plus sur la lèvre un seul mot que " merci ",
Je dirai, malgré tout, que cette vie fut belle.


Louis Aragon