Bonjour tout le monde !
Je sais, je sais, on a déjà fait des brownies, mais c'était des mini et puis maintenant je préfère celui là, alors bon, voilà !
Pour ceux et celles d'entre vous qui cuisinent, vous connaissez peut-être ce plaisir de découvrir une recette simple et délicieuse, ce plat (ou ce brownie) qui rentre immédiatement sur votre liste magique des "faisable en dernière minute et succès garanti".
Ce brownie, donc, si efficace que vous décidez sans hésiter de le préparer pour un pot au bureau, histoire d'impressionner vos nouveaux collègues.
Après tout, c'est sans risque, vous avez déjà essayé la recette, elle est d'une simplicité biblique et tout le monde en avait redemandé.
Jusque là tout va bien : il sent divinement bon à la sortie du four et fait saliver rien qu'à le regarder. Vous anticipez déjà l'expression réjouie de vos nouveaux collègues (y compris votre chef) lorsque ce morceau de bonheur rencontre leurs papilles.
Vous connaissez aussi peut-être ce sentiment de trahison monumentale quand le-dit brownie, votre valeur sûre, vous plante là, et n'est pas du tout à la hauteur de son délicieux habituel...
Et là c'est le drame...
Vous voici observant avec consternation votre brownie pas-à-la-hauteur déjà posé sur la table, à côté des magnifiques cookies de votre collègue et d'un fraisier de chez Paul.
A peine avez-vous commencé à élaborer une feinte de sioux pour soustraire cet objet de honte à la table (il ne vous manque qu'une diversion), qu'arrive le grand chef, celui que vous n'avez même pas encore rencontré, le chef de tous les chefs, et qu'il décide qu'entre toutes ces bonnes choses, il va goûter le brownie-de-la-honte. Vos collègues enthousiastes vous désignent immédiatement comme responsable dudit gâteau, et vous finissez doucement de vous liquéfier alors que votre chef (pas le grand, l'autre), suit joyeusement l'exemple de son supérieur et en prend un morceau.
J'ai cru que ma fierté culinaire ne s'en remettrait jamais, sachant que pour ajouter à la catastrophe, j'avais préparé dans la foulée exactement le même brownie pour l'anniversaire de ma chère colocataire le lendemain.
Achevez-moi tout de suite...
Comment ça j'exagère L. ? Moi, dramatiser ? Jamais !
Bon mais alors pas beaucoup...
Bon d'accord, il était quand même mangeable ce brownie, mon chef (pas le grand, l'autre) a même dit qu'il le trouvait très bon. Simplement pour moi il était très moyen, voire pas top, et c'est inacceptable. Mon ego ne supporte pas de faire manger du "moyen-bon" à qui que ce soit. C'est tout c'est comme ça!
Mais ne vous inquiétez pas, ça finit bien ! J'ai compris la raison de cette débâcle et j'ai même réussi à rattraper le gâteau d'anniversaire de ma coloc en le transformant en dessert-décadent-de-la-mort-qui-tue. Tout le monde s'est régalé et mon honneur a été sauvé. Je vous propose donc aujourd'hui 2 recettes pour le prix d'une !
Commençons par la recette de
simple et délicieuse
(si si, malgré tout elle reste sur la fameuse liste mentionnée plus haut).
Ingrédients (pour 8 personnes) :
- 200 g de chocolat - première cause du ratage susmentionné : je n'avais trouvé que du chocolat pâtissier à 85% de cacao, trop fort et pas assez crémeux, du coup le brownie n'était pas assez sucré et était un peu trop dense
- 125 g de beurre
- 200 g de sucre en poudre
- 2 cuillères à soupe de farine (sans gluten - vous pouvez probablement remplacer par de la farine de maïs/maizena mais je n'ai pas essayé)
- 1 cuillère à soupe de sucre glace
- 1 grosse poignée de cerneaux de noix (minimum) - facultatif
- 4 oeufs frais
Préparation de la recette :
- Mettre le chocolat et le beurre en petits morceaux dans une casserole. Faire fondre au bain-marie tout en remuant.
- Retirer la casserole du feu, ajouter le sucre et mélanger. Allumer le four à 180°C (thermostat 6). Je pense que mon four est le second responsable, il est un peu trop fort et on ne peut pas régler la température précisément, le brownie avait cuit un peu trop vite.
- Verser un oeuf entier dans la casserole et le mélanger aussitôt. Incorporer de la même façon les autres oeufs (à ce stade là vous pouvez aussi tout verser dans un saladier si votre casserole n'est pas assez grande).
- Ajouter les 2 cuillères à soupe de farine tout en mélangeant.
- Casser les cerneaux de noix en 2 ou 3. Les mélanger à la pâte.
- Etaler la noix de beurre dans un moule rectangulaire. Verser la pâte dedans.
- Mettre le moule au four et laisser cuire 20 mn - ne faite pas trop cuire, le brownie c'est bon quand c'est fondant. Si vous plantez la pointe d'un couteau pour tester la cuisson, dès le moment où la pâte de ne colle plus dessus c'est assez cuit.
- Une fois cuit, sortir le gâteau du four et le laisser refroidir.
- Le démouler ensuite sur un plat. Couper le gâteau en 6 ou 8 carrés et saupoudrer de sucre glace.
- Vous pouvez aussi remplacer les cerneaux de noix, par des noix de Pécan.
Là vous avez déjà un dessert/goûter délicieux qui devrait plaire à tout le monde, sauf les non-amateurs de chocolat (je sais on dirait une légende urbaine mais ça existe, j'en ai rencontré une...).
Pour le dessert décadent-de-la-mort-qui-tue, je vous présente le
Chocolate Brownie Pyramid Sundae
- Présentez dans chaque coupe/bol/assiette, un ou deux carrés de votre super brownie (ou d'un que vous avez acheté, mais prenez-en un bon alors) légèrement tiédit (10-20 secondes au micro onde pour chaque part)
- Agrémentez d'une grosse boule de glace à la vanille.
- Recouvrez d'une généreuse dose de crème fouettée
- Décorez avec de la sauce au caramel (ou au chocolat, ou du sirop d'érable).
- Vous pouvez rajouter un biscuit, une cerise confite, enfin n'hésitez pas à être créatif avec la déco.
- Pour la glace vous pouvez aussi changer le parfum mais si votre brownie est bon c'est dommage de cacher son goût, la vanille le met bien en valeur.
Vous voyez, tout est bien qui finit bien !
Dites-nous si vous essayez la recette et ce que vous en pensez.
A bientôt !
Min'
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